UTOPIA – L'œuvre qui m'a libérée
Je ne savais pas que je peignais pour survivre.
Au départ, ce n'était que du silence. Des gestes. De la matière. Un besoin viscéral de sortir ce que je ne pouvais pas dire. Et puis un jour, en posant les derniers coups de pinceau, j’ai compris : Utopia, ce n’est pas juste un tableau. C’est moi. Ou plutôt… c’est ce que j’ai osé devenir.
Utopia est une femme. Née du feu, des blessures, et d’une lumière qu’elle ne soupçonnait pas. Elle ne cherche pas à être belle. Elle cherche à être entière. Elle ne veut pas plaire. Elle veut respirer.
Son regard est direct, presque nu. Il vous dérange peut-être. Il vous touche sans permission. Parce qu’il ne joue aucun rôle. Parce qu’il vous voit. Vraiment.
Pendant des années, j’ai appris à me taire. À être sage, polie, discrète. J’ai porté ce costume comme une armure. Jusqu'à ce qu’il devienne une cage. Et puis j’ai pris mes couleurs. Mon feu. Ma douleur. Et j’ai déchiré le silence.
Ce jour-là, j’ai peint sans plan. Sans peur. J’ai peint pour vivre. J’ai peint pour guérir.
Et Utopia est née.
Son nom, je l’ai trouvé après. Comme une évidence. Parce qu’Utopia n’est pas un rêve. C’est une réalité qu’on ose créer. Un lieu qu’on porte en soi. Un territoire libre. Féminin. Indompté.
Chaque dorure, chaque texture, chaque papillon, chaque fissure parle de transformation. De renaissance. D'une vérité qu'on ne peut plus cacher.
Et quand je la regarde aujourd’hui, je sais qu’elle ne m’appartient plus. Elle est à toutes celles qui ont oublié qu’elles avaient le droit d’être puissantes.
Utopia est disponible. Mais surtout : elle est là pour te rappeler que toi aussi, tu peux renaître.